“L’UNICEF se réjouit de la remise en liberté de plus de 80 filles qui avaient été enlevées par Boko Haram dans leur école à Chibok, il y a plus de trois ans“, a expliqué Pernille Ironside, Représentante de l’UNICEF au Nigéria.
“Il est encourageant de savoir que les filles vont revoir leurs familles qui ont attendu ce jour si longtemps. Elles devront faire face à un long et difficile procès pour reconstruire leurs vies après les horreurs et le traumatismes qu’elles ont soufferts des mains de Boko Haram.
L’UNICEF se tient prêt pour soutenir les autorités nigériennes pour fournir du soutien psychosocial et d’autres services spécialisés. Nous aiderons à réunir les filles avec leurs familles et assurerons qu’elles puissent continuer leur études dans un environnement sûr. Le personnel d’une clinique soutenue par l’UNICEF a déjà pu aider à identifier les filles et a conduit un premier bilan de leur santé avant leur transport.
L’UNICEF fait appel à Boko Haram de mettre fin à toute violation des droits des enfants, telle que l’enlèvement, l’abus sexuel et le mariage forcé des filles.
Nous félicitons le gouvernement pour ce succès important dans la lutte pour protéger les enfants touchés par le conflit au nord-est du Nigéria, mais nous restons profondément inquiets pour les milliers de femmes et d’enfants qui restent captivés. Il faut doubler les efforts pour les libérer et les retourner à leurs familles sains et saufs.
L’UNICEF a mis en place un système pour venir en aide aux enfants qui sont affectés par le conflit et travaille avec les autorités nationales pour soutenir des centaines d’enfants et de femmes qui ont fui ou ont été libérés de l’emprise de Boko Haram. Chaque enfant est unique et a besoin de différents niveaux de support. Il n’y a donc pas de formule standard ou de période de temps précise pour ces enfants pour se remettre. L’UNICEF est dévoué de faire le nécessaire, aussi longtemps qu’il faut pour aider ces enfants à retrouver un sens de normalité grâce à nos ressources disponibles.”