Le Cap-Vert faisait jusqu’ici partie des pays épargnés par les mutilations génitales féminines (MGF). Mais aujourd’hui, l’arrivée de communautés originaires de régions où cette pratique persiste, notamment en Afrique de l’Ouest, change la donne. Dans certaines familles, cette tradition reste très présente. Des filles subissent des pressions ou sont même renvoyées dans leur pays d’origine pour y subir une MGF.
Des souffrances durables, peu de soutien
Les MGF causent des douleurs chroniques, des traumatismes psychologiques, des infections, des complications lors de l’accouchement et un profond sentiment de perte de dignité.
Le problème est aggravé par le manque de soins adaptés. Les structures médicales sont mal préparées. Le soutien psychologique fait défaut. Et les tabous empêchent souvent les survivantes de parler ou de chercher de l’aide.

Aidez-nous à
protéger les filles
contre les MGF
L’UNICEF agit : prévenir, protéger, accompagner
Pour répondre à cette urgence, l’UNICEF renforce son action au Cap-Vert. Grâce à des partenaires locaux, nous développons des solutions concrètes :
- Nous formons les professionnels de santé à détecter, comprendre et accompagner les survivantes.
- Nous impliquons le personnel éducatif en intégrant la prévention dans les écoles.
- Nous sensibilisons les communautés pour briser les tabous et agir à temps.
- Nous organisons des séances de sensibilisation pour les élèves afin de favoriser le dialogue et changer les mentalités.
Leurs corps, leurs droits
Chaque fille a le droit de grandir libre, en sécurité, et avec le plein respect de son corps.
Agissez maintenant. Ensemble, protégeons les filles au Cap-Vert.