Le samedi 14 décembre, le cyclone tropical Chido a semé le chaos à Mayotte, département le plus pauvre de France. Depuis plus de 90 ans, l’archipel n’avait plus vécu une telle catastrophe météorologique. Des rafales de plus de 220 km/heure ont tout balayé en quelques heures.
Un bilan lourd
Le cyclone n’a rien épargné sur son passage. Selon les premières estimations, au moins 20 personnes sont décédées et au moins 300 blessés ont été pris en charge au Centre Hospitalier de Mamoudzou, lui-même très impacté par les conséquences du cyclone. Le bilan est très incertain et prendra sans doute des jours à évaluer. Le préfet évoque « plusieurs centaines » voire « quelques milliers de morts » dans l’archipel.
La totalité des habitats précaires aurait été détruite sur l’île. Les voies de circulation ont été très endommagées, les usines d’eau ne fonctionnent plus et la plupart des foyers n’ont plus accès à l’eau courante à domicile. Le réseau d’électricité a également été fortement endommagé et est en cours de réparation.
Le cyclone a par la suite touché les Comores et le nord du Mozambique, où des vents violents et des pluies torrentielles ont détruit de nombreuses habitations et ont coupé l’électricité dans certaines zones. Les évaluations sont en cours.
Placer les enfants au cœur des réponses d’urgence
Nos pensées vont particulièrement aux enfants, qui sont toujours parmi les plus vulnérables lors de catastrophes naturelles de cette ampleur.
Alors que près d’un habitant sur deux est un enfant, nous rappelons l’importance de placer les besoins des enfants au cœur des réponses d’urgence, en garantissant leur protection, leur accès à des abris adaptés, à l’eau potable, à l’alimentation, à la santé, à l’électricité et à l’éducation.