Apathique et maigre, la petite Falmata repose sa tête sur l’épaule de sa mère. Il est à peine possible de la faire sourire.
Falmata a 6 mois et est malnutrie.
Un enfant parmi 450.000 au Nigéria, qui sont gravement touchés par la famine actuelle.
C’était en juin 2016, alors que le monde ne parlait pas encore de cette catastrophe humanitaire au Nigéria, au Soudan du Sud, en Somalie et au Yémen, et qui, selon des Nations Unies, est la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale.
Nous sommes aux côtés de tous les enfants concernés.
Aujourd’hui, 10 mois plus tard, Falmata n’a non seulement pu fêter son premier anniversaire, mais elle a également retrouvé son sourire. Une histoire avec une fin heureuse et qui montre qu’une aide rapide peut facilement sauver la vie d’un enfant.
Un début prometteur
Comme des milliers d’autres enfants, Falmata était tellement affaiblie que son corps ne réagissait plus au peu de nourriture disponible. En mesurant la circonférence de son bras à hauteur de son biceps, les équipes UNICEF sur place avaient rapidement pu évaluer son état de santé.
Les couleurs du bracelet confirmaient ce que les professionnels sur place supposaient déjà. Falmata allait passer de la malnutrition modérée (jaune) à l’état de la malnutrition sévère (rouge), si rien n’était entrepris.
Le temps pressait.
Des dons qui sauvent des vies
Grâce à notre intervention et vos dons, Falmata a reçu des sachets d’aliments thérapeutiques, que sa mère a facilement pu lui administrer. Avec seulement trois sachets par jour, cette pâte nutritionnelle ne lui a non seulement permis de se remettre entièrement endéans quelques semaines, mais lui a également fait retrouver son sourire.
Alors que l’histoire de Falmata a connu une fin heureuse, 1,4 million d’autres enfants risquent de mourir de malnutrition, s’ils ne reçoivent pas d’aide très rapidement.
Il n’est pas encore trop tard.