Le Nigeria a surtout fait la une des actualités mondiales en 2014, à cause de l’enlèvement de 270 lycéennes par le groupe extrémiste Boko Haram. Ayant causé une onde de choc, qui a traversé le monde et bouleversé les médias sociaux (#BringBackOurGirls), entre temps plus de 80 filles ont pu être libérées.
La violence engendre la malnutrition
Le conflit a ravagé la sécurité alimentaire nigérienne, perturbant l’agriculture, détruisant des récoltes et le bétail, épuisant les réserves et détruisant l’infrastructure d’eau et de santé. Des familles entières sont à court d’alternatives pour protéger et nourrir leurs enfants.
A cause de la continuation de la violence par Boko Haram, l’UNICEF a dû traiter deux fois plus d’enfants contre la malnutrition. Ainsi, la petite Zainab, trois ans, porte aujourd’hui le fardeau oublié de la violence causée par Boko Haram : la malnutrition.
Sans traitement, 1 enfant sur 5 atteint de la malnutrition sévère aigue, ne survit pas. Et même, ceux qui survivent, sont marqués à vie, souvent souffrant d’un retard de croissance et d’un impact négatif sur le développement de leur cerveau, les piégeant dans la pauvreté et la mauvaise santé.
Heureusement, Zainab est un des milliers d’enfants de moins de 5 ans, que l’UNICEF a pu traiter contre la malnutrition au Nigeria. Les équipes UNICEF au Nigeria travaillent jour et nuit pour sauver les autres 450.000 enfants qui souffrent de la pire forme de la malnutrition, mettant leur vie en péril.
Comment aider ?
Les activités des équipes UNICEF sur place peuvent être soutenues par un don (déductible des impôts) :
- Sur le compte CCPL d’UNICEF-Luxembourg: IBAN LU71 1111 2144 2050 0000 avec la mention « Famine Nigeria »
- Sur le site web www.unicef.lu/nigeria
Contact
UNICEF-Luxembourg
Paul Heber
Responsable de la Communication
Tél. : 44 87 15 – 26
Email : pheber@unicef.lu