Chaque année, dans le monde, des millions d’enfants sont en contact avec les systèmes judiciaires. Chacun de ceux-ci, dont les enfants en conflit avec la loi, doit pouvoir bénéficier d’une approche basée sur les droits de l’enfant.
Le système de justice pour les enfants doit aussi être pensé différemment de celui pour les adultes dont ils se distinguent par leur degré de développement autant physique que psychologique. La primauté doit être donnée, entre autres, à la déjudiciarisation, la réparation, la resocialisation, la réhabilitation et non au répressif ou à la privation de liberté. Cela est indispensable afin de ne pas limiter leurs chances de pouvoir devenir des adultes responsables.
Il est essentiel que la législation mette en avant un maximum les mesures de déjudiciarisation, de justice restaurative et les mesures non privatives de liberté qui doivent être les mesures de premier recours.
Le rapport UNICEF Luxembourg – OKAJU fait donc le focus sur ces différentes mesures, de manière théorique et dans le contexte luxembourgeois, en s’attardant également sur :
- Le développement cérébral des enfants.
- L’âge de la responsabilité pénale.
- L’importance d’assurer une transition après 18 ans.
- La privation de droits que représente la privation de liberté.
À la suite de ces développements, différentes recommandations sont proposées et diverses meilleures pratiques d’autres États sont mises en avant.