Zoom sur les écoles au Bangladesh
Avec une population de plus de 164 millions d’habitants, le Bangladesh se retrouve à la 139e place sur 188 pays, selon l’indice de développement humain. Bien qu’au cours des deux dernières décennies le pays ait réalisé des progrès remarquables en matière d’éducation, il reste confronté à de grands défis.
Une deuxième chance pour les enfants travailleurs
Près de 5 millions d’enfants doivent travailler pour apporter un soutien à leur famille. Dans le pire des cas, ils sont complètement seuls et travaillent pour leur propre survie.
L’UNICEF soutient des centres scolaires qui tiennent compte de la situation particulière de ces enfants. De plus, l’organisation a développé des petites unités d’enseignement permettant aux enfants de suivre les cours à leur propre rythme. Ils y apprennent à lire, à écrire et à calculer.
Les enfants plus âgés peuvent suivre des formations de 6 mois avec la possibilité d’acquérir une première expérience dans des métiers tels que la couture, la broderie, la réparation de motos ou la plomberie. Les cours transmettent des connaissances pratiques, mais aussi des bases importantes comme la comptabilité et l’anglais.
Pouvoir aller à l’école dès le plus jeune âge
Au Bangladesh, seulement 13% des enfants ont accès à une éducation préscolaire. L’UNICEF aide les enfants les plus vulnérables – les enfants des rues et des bidonvilles, les enfants issus de minorités ethniques – de fréquenter des écoles maternelles. Ces enfants sont ensuite suivis pour assurer qu’ils aient accès à l’école primaire.
L’objectif du programme est d’améliorer les taux de scolarisation et d’abandon scolaire, ainsi que d’aider les enfants à obtenir de meilleurs résultats scolaires.
Le programme scolaire est axé sur l’alphabet en bangla et en anglais, les chiffres, la prononciation ainsi que le dessin, la danse et le jeu.
L’histoire de Saïma
Au coeur de l’un des bidonvilles les plus pauvres de Dhaka, Saïma, 7 ans, devait ramasser des déchets dans une décharge pour aider sa famille à survivre.
« J’avais l’habitude de récupérer des chiffons. Je me coupais sans arrêt les mains et les jambes. C’était vraiment un travail difficile ! » raconte-t-elle.
Jusqu’au jour où elle a entendu parler d’un centre soutenu par l’UNICEF, où l’on accueille les enfants en danger. Ici les enfants les plus défavorisés apprennent à lire, écrire, calculer et reçoivent des soins médicaux.
Les agents sociaux rencontrent régulièrement les parents afin de les soutenir sur un plan matériel, mais aussi pour leur donner des conseils pour améliorer l’éducation de leurs enfants.
« J’aime beaucoup lire et écrire dans cette école. L’autre chose que j’aime c’est chanter et danser ».