Ne permettez pas que la violence soit une leçon quotidienne
Aucun enfant ne devrait avoir peur d’aller à l’école. Pourtant, pour un trop grand nombre d’élèves dans le monde, l’école est synonyme de danger.
La violence à l’école, qu’elle prenne la forme de harcèlement, de harcèlement sexuel ou de châtiment corporel, est malheureusement tellement répandue qu’elle semble inévitable. Or, ce n’est pas le cas. La violence est évitable. Et nous pouvons tous apporter notre contribution pour l’éviter.
L’enfant exposé à l’harcèlement scolaire
Les enfants passent la plupart du temps à l’école. Celle-ci a un rôle important à jouer dans la protection des enfants contre la violence. Néanmoins beaucoup d’enfants sont exposés à la violence, surtout aux violences perpétrées par d’autres enfants sous la forme de bagarres et de brimades.
Au Luxembourg
- 31% des jeunes ont été victimes de harcèlement dans le cadre scolaire.
- 33% des jeunes sont auteur de harcèlement dans le cadre scolaire.
Autre constat pour le Luxembourg : Les adolescents issus de familles moins aisées sont plus susceptibles d’être victimes de harcèlement.
Quelles formes peut prendre le harcèlement scolaire ?
On parle de harcèlement lorsque la violence est répétitive, avec une intention de nuire et que la victime se trouve dans l’incapacité de se défendre.
Le plus souvent, il s’agit d’insultes et de racket. Mais d’autres situations relèvent également du harcèlement :
- Harcèlement moral : moqueries, surnoms méchants, insultes et menaces.
- Harcèlement physique : lorsqu’on reçoit des coups ou que l’on se retrouve souvent mêlé – sans le vouloir – à des bagarres, lorsqu’on est victime de violence physique.
- Harcèlement d’appropriation : le racket en fait partie car c’est le vol de biens (objets ou argent).
- Harcèlement sexuel : lorsqu’une personne cherche à embrasser, déshabiller ou toucher une autre personne contre sa volonté et de manière répétée.
Le harcèlement peut marquer la vie d’un enfant pour des semaines, des mois, voire des années. Il peut aussi contribuer à l’apparition de problèmes de comportement ou de difficultés affectives tels que l’anxiété, la dépression, de mauvais résultats scolaires et une augmentation de l’absentéisme.