Au moins 200 millions de filles et de femmes dans le monde sont victimes des mutilations génitales féminines (MGF). L’UNICEF continue son engagement pour mettre fin à cette pratique cruelle et dangereuse.
Une histoire qui donne de l’espoir
Malgré la situation autour du COVID-19 et le climat politique actuel, les équipes de l’UNICEF en Ethiopie continuent leur lutte contre les mutilations génitales féminines. Et pour cause.
Mekiya et Magfira ont 11 ans et sont meilleures copines. Un jour, sur le chemin de l’école, Mekiya semblait très bouleversée et apeurée. Elle s’est confiée à son amie qui a été tout de suite choquée : « Maman m’a dit que je vais être excisée ce soir. Je suis tellement inquiète ». Les deux filles étaient trop jeunes pour connaître toutes les conséquences des MGF mais avaient déjà entendu parler des douleurs et des complications.
Magfira a eu une idée : en parler à son père qui est membre du comité de surveillance du village, initiative lancée par l’UNICEF. « Je lui ai donc tout raconté en espérant que son influence allait sauver ma meilleure amie. » Son père a immédiatement alerté les responsables locaux et Botege Sancha, une assistante sociale engagée contre les MGF. Botege était triste d’entendre que la mère de Mekiya voulait exciser sa fille, alors que toute la communauté avait décidé d’arrêter la pratique.
Botege, les responsables locaux ainsi que les chefs religieux se sont entretenus à plusieurs reprises avec les parents de Mekiya. Ils leur ont notamment expliqué que les MGF, même partielles, n’étaient pas acceptables et n’étaient en aucun cas requises par la religion.
Quand Mekiya a appris qu’elle ne serait pas excisée, elle a sauté de joie :
« Magfira m’a sauvée. Elle sera ma meilleure amie pour toujours. »
Ce sont des histoires comme celle-ci qui confirment que les interventions de l’UNICEF en Ethiopie portent leurs fruits.
L’aide de l’UNICEF
Le travail de l’UNICEF se concentre surtout sur la sensibilisation de la population afin de changer des traditions séculaires, des normes sociales et les mentalités. Les parents, les enseignants, les agents de santé, les anciens du village et le clergé sont informés, sensibilisés et impliqués dans le changement. Afin d’atteindre et d’éduquer le plus grand nombre de personnes possible, des campagnes médiatiques de grande envergure sont régulièrement lancées pour promouvoir des comportements protecteurs et non violents.
54 € permettent de sensibiliser une communauté et ainsi protéger les filles
Comment lutter contre les mutilations génitales féminines ?
- En faisant un don en ligne : www.unicef.lu/fgm
- Par virement sur le compte : CCPL LU71 1111 2144 2050 0000 avec la mention : Stop MGF
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UNICEF Luxembourg
Paul Heber
Chief Communication
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