Arrivée de la mousson
Au cours de la dernière année, des centaines de milliers de rohingyas dont plus de la moitié d’enfants, se sont réfugiés au Bangladesh pour fuir la violence au Myanmar. Avec l’arrivée de la mousson et ses pluies torrentielles et vents violents, leurs conditions de vie précaires se détériorent encore. Des centaines d’abris, de points d’eau, de latrines et de rues dans les camps de réfugiés ont été inondés ou détruits.
L’intensification prochaine des pluies aggravera encore leur sécurité, avec notamment des blessures, des séparations familiales, la contraction de maladies, ou pire, la mort. La santé et la sécurité de milliers d’enfants sont donc critiques.
Les inondations mettent les enfants en danger
La saison de la mousson est en cours et toute la région de Cox’s Bazar, où les rohingyas ont trouvé refuge, risque d’être inondée et même les campements non-inondés seront directement touchés. La montée des eaux submerge des routes faites d’argile et de boue, bloquant l’accès aux infrastructures essentielles pour près de 560.000 personnes. De plus, la montée des eaux risque de provoquer le débordement des latrines et pourrait également contaminer les réserves d’eau.
Alors que le manque de place se fait déjà cruellement sentir – les ordures et les excréments jonchent le sol – le peu d’espace disponible va être inutilisable. Ainsi, les rohingyas déjà appauvris et vulnérables dû à la violence dont ils sont la cible au Myanmar, basculeront dans une situation encore plus précaire et fragile. Les enfants sont les premiers concernés par les maladies causées par une eau non-potable et à souffrir de la faim, si les distributions de nourriture sont empêchées ou retardées par les intempéries.
L’action de l’UNICEF
Pour soutenir au mieux les enfants, les équipes mobiles de l’UNICEF sensibilisent les enfants aux dangers et interviennent au près de ceux qui en ont besoin.
Ainsi, l’UNICEF a préparé des stocks de médicaments dans l’éventualité où une épidémie surviendrait, organise des séances de vaccination et distribue des stocks d’eau potable et de chlore à travers le camp, permettant aux réfugiés de disposer de réserves.
Une aide humanitaire d’urgence reste donc indispensable pour éviter que ces enfants souffrent encore plus et qu’une génération entière ne soit perdue.