La pandémie globale, qui marque le quotidien depuis maintenant plus de deux années, risque d’anéantir des décennies de progrès dans la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF). Avec la fermeture des écoles, les confinements et la perturbation des services visant à protéger les filles contre les pratiques nocives, des millions d’entre elles sont exposées à un risque accru de subir des MGF.
La situation en Ouganda
En Ouganda, les MGF sont officiellement interdites par la loi. Bien que la prévalence nationale y soit moins élevée que dans d’autres pays africains, la pratique est toujours fortement ancrée dans les normes et traditions à l’est du pays. La pénalisation a poussé la pratique dans l’invisibilité, ce qui augmente les risques pour la santé des filles, comme la mutilation est souvent pratiquée à la hâte et dans des conditions dangereuses et insalubres.
Une pratique culturellement ancrée
Bien souvent, c’est aussi la perception culturelle qui incite les filles à se soumettre elles-mêmes à cette pratique, qui est considérée comme un rite de passage vers l’âge adulte. Tel était le cas d’Angela, 11 ans. Avec six copines, elle a décidé d’aller au Kenya, comme elles n’ont pas voulu rompre avec la tradition. « Si tu ne connais rien d’autre, tu adoptes simplement les traditions », explique Angela. Heureusement, les filles ont été interceptées à la frontière et placées à l’école primaire de Kalas qui accueille des victimes de mariage forcé et de MGF. Ici, elles reçoivent du support psychologique et des conseils par rapport à leur situation pour comprendre pourquoi cette pratique est si dangereuse.
Comment l’UNICEF aide les filles
L’UNICEF continue sa lutte contre les mutilations génitales féminines – malgré les défis de la pandémie de COVID-19.
Une grande partie du travail consiste dans la sensibilisation de la population pour faire changer les mentalités et habitudes. L’UNICEF s’engage activement pour la scolarisation des filles afin qu’elles puissent contribuer à un développement social et économique équitable et deviennent des membres actifs de la prévention des MGF.
Comment lutter contre les mutilations génitales féminines ?
- En faisant un don en ligne : www.unicef.lu/fgm
- Par virement sur le compte : CCPL LU71 1111 2144 2050 0000 avec la mention : FGM 2022
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