Danger extreme pour les enfants
Au moins 24.620 Palestiniens ont déjà été tués depuis le début de l’escalade du conflit dans la bande de Gaza (selon les bilans du 17 janvier 2024), dont près de 70 % seraient des femmes et des enfants. Plus de 10.000 enfants ont été blessés et de nombreux autres sont portés disparus et probablement ensevelis sous les décombres des bâtiments détruits.
Triple menace : violence, maladies et pénurie alimentaire
Non seulement les bombardements et la violence intense menacent la vie des enfants, mais le froi hivernal, les attaques contre les infrastructures vitales et le manque extrême de nourriture, d’eau potable, d’électricité, de carburant et de médicaments aggravent également la situation dans la bande de Gaza.
En raison du manque de carburant, il n’y a pas de pompage d’eau et pas de traitement des eaux usées. Outre la pénurie d’eau potable, cela augmente le risque de maladies telles que les infections des voies respiratoires, la diarrhée ou les maladies de la peau.
Un cercle vicieux mortel
La pénurie alimentaire entraîne une augmentation des cas de malnutrition aiguë sévère. Les enfants malnutris, dont l’organisme ne dispose pas des nutriments essentiels, sont plus vulnérables aux infections graves telles que la diarrhée aiguë, qui ne peut pas être traitée à cause du manque d’eau potable et de médicaments. Or, plus elle persiste, plus elle exacerbe la malnutrition des enfants.
Nous offrons une aide complète
Lorsque la situation le permet, l’UNICEF distribue des produits de première nécessité tels que de la nourriture, de l’eau potable, des vaccins et des vêtements chauds, et fournit du matériel médical aux hôpitaux encore opérationnels.
Notre aide sur le terrain comprend aussi, par exemple, la lutte contre la malnutrition par la fourniture d’aliments thérapeutiques. Nous fournissons par ailleurs du carburant, prenons des mesures intersectorielles pour endiguer les maladies potentiellement mortelles et offrons un soutien psychosocial pour aider les enfants à surmonter leurs traumatismes.
Dans cette guerre, comme dans toutes les guerres, ce sont surtout les enfants qui paient le prix du conflit. L’UNICEF appelle à une pause humanitaire immédiate et à un accès sécurisé afin de mettre en place et de garantir la continuité des services vitaux pour les enfants.